« Lorsque Camille releva la tête, j’eus le plus grand mal à le reconnaître tant son visage était dévasté, transfiguré. Des cernes creusaient son regard, dessinant deux trous noirs autour de ses tristes yeux bleu décoloré. Sa peau blanche paraissait grise sous l’éclairage implacable du néon, on aurait dit qu’il était sur le point de se consumer. Il esquissa un faible sourire, m’incitant à avancer vers lui. Il se leva, chancela et tomba littéralement dans mes bras. Je le rattrapai, serrant son corps frêle tout contre moi avec autant d’embarras que d’émotion. Tandis que je l’étreignais, je ne pus cacher ma surprise à l’instant où je sentis la pression de sa poitrine contre mon torse. »

Préface de Fernando Arrabal

“Un roman éblouissant et machiavélique”
Fernando Arrabal

Communiqué

Note de lecture de Lydie N’guessan pour son blog Lydie Bla, 16 avril 2018

« Écrire est un exercice périlleux », propos recueillis par Serge Airoldi pour la revue Éclairs, 9 mai 2018

« Famille je vous fouaille », par Serge Airoldi pour la revue Éclairs,9 mai 2018